Ce service a la responsabilité d’examiner périodiquement l’ensemble de la situation d’un enfant en regard des mesures appliquées en vertu de la LPJ et de déterminer si des modifications sont nécessaires. La révision est un mécanisme formel et légal (article 57 de la LPJ), encadré par un règlement fixant les périodes et les modalités de la révision. Celle-ci permet à la directrice de s’assurer notamment que toutes les mesures sont prises pour assurer un retour de l’enfant chez ses parents.
Si, dans l’intérêt de l’enfant, un tel retour n’est pas possible, la DPJ, par l’entremise du réviseur, doit s’assurer de la continuité des soins et de la stabilité des liens et des conditions de vie de cet enfant, appropriées à son âge, de façon permanente. C’est au moment de la révision que se prend la décision si la sécurité ou le développement d’un enfant est toujours compromis. La révision détermine si la directrice doit :
Le service de révision a aussi la responsabilité de réviser la situation de tout enfant placé en vertu de la LSSSS depuis plus d’un an dans une famille d’accueil ou un centre de réadaptation alors qu’il n’a pas fait l’objet d’une décision quant à un retour possible chez ses parents.
Depuis la création du CISSS de Chaudière-Appalaches le 1er avril 2015, l’ensemble des services offerts aux jeunes contrevenants s’inscrit désormais à l’intérieur de la DPJ qui s’avère être une direction distincte de la Direction du programme jeunesse (DPJeunesse); bien que des liens fonctionnels et opérationnels soient prévus entre les deux secteurs. L’actualisation du programme en délinquance est donc sous la responsabilité de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ).
Les objectifs du programme en délinquance guident ainsi l’ensemble des services offerts et visent essentiellement quatre finalités qui sont : la protection du jeune ou de la société, la diminution des impacts et des conséquences pour le jeune ou la société, la mobilisation et la responsabilisation du jeune et l’augmentation des compétences personnelles de sorte à éliminer les comportements délinquants, prévenir la récidive et à responsabiliser l’adolescent pour les gestes qu’il a commis.
Tel qu’il est mentionné précédemment, la DPJeunesse a désigné certains intervenants psychosociaux pour agir comme délégués à la jeunesse dans le cadre de la LSJPA. L’intervention psychosociale auprès des jeunes contrevenants se définit d’abord par le cadre de l’intervention psychosociale soutenu par une évaluation clinique rigoureuse et une intervention différentielle selon le délinquant, ses besoins, le risque qu’il représente et la nature de l’ordonnance rendue.
L’intervention du délégué à la jeunesse s’inscrit également en complémentarité avec l’action des autorités judiciaires et d’autres partenaires de la communauté ayant comme objectifs également, la responsabilisation du jeune contrevenant à l’égard des conséquences de ses actes et la protection de la société à travers les efforts de prévention des récidives et de réadaptation.
Les services offerts sont :
Parmi ces peines, plusieurs impliquent un suivi de l’adolescent dans sa communauté, dont la probation et la surveillance dans la collectivité. Cette dernière est assumée conjointement par les délégués à la jeunesse et par des éducateurs en réadaptation en provenance de l’unité de garde fermée, Le Boisé.
Le service aux jeunes contrevenants offre également des programmes spécifiques tels que :
L’unité Le Boisé reçoit les jeunes contrevenants qui font l’objet d’une mesure de détention provisoire ou d’une ordonnance de peine en mise sous garde en milieu fermé (12 places). La programmation offerte permet aux adolescents de prendre conscience de la gravité de leurs gestes, d’entamer une démarche de réadaptation adaptée et qui répond à leurs besoins spécifiques afin d’acquérir et d’augmenter leurs compétences personnelles en vue d’éliminer les causes sous-jacentes de leur délinquance, diminuer les risques de récidive, et favoriser leur réinsertion sociale. Les adolescents qui font l’objet d’une mise sous garde en milieu ouvert sont hébergés dans les unités régulières qui accueillent les jeunes hébergés en vertu de la LPJ et de la LSSSS.
Cette unité dispense également lorsque nécessaire le programme d’encadrement intensif aux adolescents qui présentent des troubles de la conduite tels qu’une mesure de ce type est essentielle pour assurer leur sécurité. Ces jeunes sont desservis en vertu de la LPJ.
Les jeunes adolescentes de notre région qui font l’objet d’un placement sous garde en milieu fermé ou d’une mesure de détention provisoire sont orientées, dans le cadre d’une entente entre les centres intégrés de santé et de services sociaux, vers le centre de réadaptation le Gouvernail du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale. C’est aussi à cet emplacement qu’est offert le programme d’encadrement intensif pour les jeunes filles de notre région.
Tel qu’il est mentionné au chapitre 1, la Direction de la protection de la jeunesse dans le cadre de sa mission de service, doit offrir notamment des services en matière d’adoption et de recherche d’antécédents biologiques, et ce, conformément à l’article 82 de la LSSSS.
Par ailleurs, de par la LPJ, la DPJ s’est vue confier en matière d’adoption :
C’est dans ce cadre que le service adoption :
Le service recherche d’antécédents et retrouvailles reçoit les demandes de retrouvailles, effectue la recherche d’antécédents sociobiologiques et actualise, quand les deux parties en expriment l’intérêt, les retrouvailles entre le parent biologique et l’enfant.
Nous sommes également responsables de procéder à l’évaluation des postulants qui désirent adopter un enfant hors du Québec.
Le service de tutelle est sous la responsabilité du chef adoption. Les intervenants à l’application des mesures doivent clarifier un projet de vie pour chacun des enfants qui leur sont confiés. Dans les situations où le meilleur projet de vie est la tutelle, l’évaluation des personnes significatives identifiées est sous la responsabilité de l’intervenant du service de tutelle. Il doit alors recommander ou refuser ces gens comme tuteurs à l’enfant et en faire rapport à la DPJ et au tribunal de la jeunesse s’il y a lieu. Ce service concerne les enfants suivis en protection de la jeunesse uniquement.